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MADAGASCAR : Les manifestations de la nature dans les villes Malgaches

Malalatiana Elodie SELAMANANA Architecte Diplômée d’état, Planificatrice territoriale smeldi9@yahoo.fr Deux années dans le Master "Edification - Grands territoires - Villes" : pensée de l'architecture à différentes échelles (échelle de l'édifice, échelle urbaine et échelle territoriale), Travail avec des

Malalatiana Elodie SELAMANANAles-manifestations-de-la-nature-dans-les-villes-malgaches-photo-elodie

Architecte Diplômée d’état, Planificatrice territoriale

smeldi9@yahoo.fr

Deux années dans le Master “Edification – Grands territoires – Villes” : pensée de l’architecture à différentes échelles (échelle de l’édifice, échelle urbaine et échelle territoriale), Travail avec des collectivités territoriales pour l’élaboration de stratégie de développement territorial et urbain (2011/2012.Parc Naturel Régional du PILAT, 2012/2013 – Y Grenoblois – Communauté de Communes du Sud Grenoblois).

 

Contribuer à l’équilibre des territoires en coordonnant des projets pluridisciplinaires; Compréhension des contextes et des imbrications d’échelle (spatiale et temporelle);Innovation dans la pensée conceptuelle Anticipation, Gestion des priorités, Planification  Concertation, Ecoute et Fédération d’acteurs Coordination et Motivation d’équipe pluridisciplinaire Utilisation de différents modes et outils de  communication  Esprit de synthèse et facilité rédactionnelle,  Maîtrise des outils et méthodes d’analyse; Maîtrise de la représentation graphique : dessin architectural et cartographie Connaissance des potentialités des logiciels de production graphique Capacité de mise en œuvre opérationnelle.

Mémoire de recherche

Entre paysages économiques et Tiers-paysages urbains

Quatrième île du monde par sa superficie, Madagascar s’est séparé du continent africain il y a environ 165 millions d’années.

Légèrement plus grande que la France, il se trouve dans l’Océan Indien face aux côtes africaines, à 400 km à l’est du Mozambique. Le tropique du Capricorne coupe le Sud de Madagascar au niveau de Toliara. La flore malgache est l’une des plus riches au monde. Sa diversité biologique est caractérisée par la présence de multiples espèces endémiques, notamment des plantes en majorité médicinales. Les scientifiques estiment que l’île compte entre 12 000 et 13 000 espèces dont 80 % sont endémiques [Mittermeier et al. (1987) ; Karpe et Ranindriana (2004)].

les-manifestations-de-la-nature-dans-les-villes-malgaches-carteLa nature est très présente sur l’île et se manifeste différemment d’une région à une autre.

Sur la côte Est, une vaste forêt tropicale dense et humide longe l’île du Nord au Sud tandis que sur la côte Ouest se développe des forets sèche dense. Vers le centre on a la savane et quelques forets des hautes montagnes.

Cette diversité de manifestation est aussi observée d’une ville à une autre à Madagascar ; c’est l’objet de ce mémoire.
Afin de bien répondre à la problématique précitée, l’étude se compose de deux grandes parties. La première partie met en exergue la manifestation de la nature en paysage agricole dit « paysage économique » identitaire de la ville d’Antananarivo, la capitale. La deuxième partie présente la nature comme espace délaissé dit « Tiers paysage », une réalité observée dans les villes côtières notamment la ville de Toamasina.
Dans la capitale, Antananarivo, la nature est représentée par un vaste espace agricole formant un paysage emblématique. Un paysage qui est marqué par la grande plaine rizicole et les vallons maraichers dominant dans la ville. L’agriculture occupe une part importante de la superficie de l’agglomération Antananarivienne, ce qui fait d’elle un paysage identitaire, mais, actuellement, menacé par la progression de l’urbanisation. Des nouvelles planifications urbaines sont à mettre en place pour faire cohabiter ensemble l’urbanisation et l’agriculture dans une optique de développement durable de la l’agglomération d’Antananarivo.
La ville de Toamasina, une ville naturellement verte, est la ville des Tiers paysages.
Des différentes raisons sont à l’origine du délaissement des espaces verts autrefois, aménagés par les colonisateurs. Le délaissement de ces espaces considérés comme des simples héritages coloniaux a permis à la nature d’y reprendre ses droits et de faire de ces espaces des nids de la diversité biologique au cœur d’une aire urbaine.  La valorisation économique de cette biodiversité est pour la ville un moyen pour revaloriser ces délaissés. Une fois considérés par leur valeur économique, ces espaces vont voir leurs valeurs environnementale et culturelle  reconnues. Cela permet de tisser un nouveau lien entre les riverains et ces espaces naturels, et de promouvoir un développement de la ville.

nicouer@yahoo.fr

Architecte diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, Consultant en Innovation, Steve est le fondateur et directeur de publication du webmagaine archicaine.

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